Mystère sur la mort de l’écrivain

Après de très longues recherches effectuées, d’abord avec Maurice Gennevoix, puis avec Michel Algrin durant une dizaine d’années; il repéra grâce à un détecteur de métaux. La fouille systématique fut réalisée par le Laboratoire anthropologique de la DRAC de Metz, les vingt-et-un squelettes ré inhumés solennellement en novembre 1992 dans la nécropole nationale de Saint-Rémy-La-Colonne.

C’est dans sa vingt huitième année qu’il fut foudroyé en pleine jeunesse à travers un destin s’annonçant tragique, l’entraînant à jamais vers la nuit la plus ténébreuse de sa vie, pris dans les méandres d’un champ de bataille.

Depuis, le lieutenant Alain Fournier repose en compagnie de ses amis, au cœur du cimetière militaire de Saint Rémy la Colonne dans la Meuse.

Il peut être à la fois étonnant de relever à certains passages du roman des indices que l’on pourraient alors qualifier aujourd’hui comme prémonitoires, du fait que l’adolescent se sentait mourir très jeune. Notamment, lorsque l’on relis le passage où il évoque la phrase suivante 

« Il y aura prochainement un conflit, et n’en reviendra pas …« 

Avait-il perçu un message malencontreux, en faisant précisément une rencontre avec la face la plus sombre de son destin écourté ?